Question de M. DUFFOURG Alain (Gers - UC) publiée le 03/10/2024

M. Alain Duffourg attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur la situation particulière d'un ancien sapeur-pompier volontaire, qui se trouve dans une position paradoxale et préjudiciable en raison des normes en vigueur concernant l'indice corporel.
Cette personne a servi avec dévouement en tant que sapeur-pompier volontaire pendant plusieurs années. Cependant, il a été contraint de cesser cette noble activité en raison de la réglementation actuelle relative à l'indice corporel et plus précisément au test annuel qui permet d'établir les indicateurs de la condition physique (ICP).
Cette situation est d'autant plus incohérente qu'il est ambulancier dans une société privée, où il est jugé apte à accomplir des missions similaires, sinon identiques, à celles qu'il menait en tant que sapeur-pompier.
Cette double mesure soulève des questions légitimes sur l'équité et la cohérence des critères d'aptitude physique appliqués aux sapeurs-pompiers volontaires, surtout quand les mêmes critères ne semblent pas s'appliquer dans le secteur privé. Il est essentiel de comprendre les raisons sous-jacentes à cette disparité et d'envisager des ajustements réglementaires permettant à des personnes comme le cas cité, qui démontrent leur capacité et leur engagement dans des fonctions similaires, de continuer à servir la communauté au sein des services d'incendie et de secours.
En conséquence, il souhaiterait connaître les mesures envisagées pour harmoniser les critères d'aptitude physique entre le secteur public et privé. Une telle harmonisation pourrait permettre de réintégrer des professionnels compétents et expérimentés dans les rangs des sapeurs-pompiers volontaires, au bénéfice de notre sécurité collective.

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En attente de réponse du Ministère de l'intérieur.

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