Question de Mme SCHILLINGER Patricia (Haut-Rhin - RDPI) publiée le 03/10/2024

Mme Patricia Schillinger attire l'attention de Mme la ministre de la santé et de l'accès aux soins sur l'accès des femmes à la gynécologie médicale.
La possibilité pour les femmes de bénéficier de soins spécialisés dépend en effet, en grande partie, de leur accès à des gynécologues médicaux qui, grâce à une formation spécifique, sont capables d'assurer leur suivi, tout au long de leur vie ainsi que de leur garantir une prise en charge gynécologique dès leur plus jeune âge.
Que ce soit pour un accès effectif à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), pour l'aide au choix d'une contraception adaptée, la prévention des infections sexuellement transmissibles, le diagnostic de l'endométriose, l'accompagnement de la ménopause ou encore le dépistage et le suivi de cancer, l'accès à une gynécologie médicale de qualité est essentielle.
Rétablie en 2003 en tant que spécialité, le nombre de postes d'internes reste toutefois encore insuffisant. Le nombre de gynécologues est passé de 1945 en 2007 à 816 en 2023 alors que l'on dénombre près de 30 millions de femmes en âge de consulter.
Ce déficit est inquiétant pour la santé des femmes et nuit à la mission d'éducation et de prévention que sont censés assurer les gynécologues médicaux.
En conséquence, elle lui demande quels sont les moyens qu'il entend mobiliser afin de résorber le manque de gynécologues médicaux et s'il envisage notamment d'accroître le nombre de postes d'internes dans cette spécialité à l'occasion de la prochaine rentrée universitaire.

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En attente de réponse du Ministère de la santé et de l'accès aux soins.

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