Question de Mme LERMYTTE Marie-Claude (Nord - Les Indépendants) publiée le 03/10/2024

Mme Marie-Claude Lermytte attire l'attention de Mme la ministre de la santé et de l'accès aux soins à propos de l'organisation des épreuves d'accès au concours d'internat de médecine. Depuis la réforme de 2022, l'accès au concours d'internat exige une moyenne de 14 sur 20 aux épreuves dématérialisées nationales (EDN), qui remplacent partiellement les épreuves classantes nationales.
Ce concours consiste en quatre preuves écrites de trois heures composées de centaines de questions. L'objectif est d'évaluer les connaissances à la fois générales et spécifiques en médecine. Ces épreuves sont déterminantes puisqu'elles représentent 60 % de la note finale pour accéder à l'internat.
Beaucoup de candidats s'interrogent sur ce statut, non pas sur le principe de cet examen dont ils ne contesteraient pas le bien-fondé s'il ne révélait des disparités criantes entre étudiants et notamment au regard des praticiens diplômés hors Union européenne (PADHUE), qui peuvent exercer leur activité indépendamment de leur réussite à un concours sélectif ou de leur classement.
Les étudiants français, déjà classés par le concours national, doivent obtenir une note de 14/20, ce qui apparait être un seuil arbitraire et inéquitable pour les 290 étudiants qui n'ont pas pu poursuivre leur concours d'internat faute d'avoir atteint cette moyenne.
Cette barrière crée une disparité entre les étudiants. Sa suppression est donc souhaitée afin de rétablir l'égalité de traitement entre les candidats. À l'heure de la pénurie alarmante de médecins, elle demande au Gouvernement s'il ne serait pas opportun d'assouplir le seuil et de débloquer une situation mal vécue.

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En attente de réponse du Ministère de la santé et de l'accès aux soins.

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