Question de Mme JACQUEMET Annick (Doubs - UC) publiée le 03/10/2024

Mme Annick Jacquemet attire l'attention de Mme la ministre de la santé et de l'accès aux soins sur la première campagne de vaccination généralisée menée contre le papillomavirus (HPV) à la rentrée scolaire 2023.

En effet, cette première campagne de vaccination dans les classes de 5ème menée contre le papillomavirus lors de la rentrée scolaire 2023 devait permettre d'offrir la possibilité aux 800 000 élèves de cette classe d'âge (filles et garçons) d'être protégés contre les cancers liés au papillomavirus, et ainsi d'augmenter la couverture vaccinale et prévenir une infection responsable de 6 300 nouveaux cas de cancers (col de l'utérus mais également cancer otorhinolaryngologique (ORL), cancer de la bouche et cancer de l'anus) et de 30 000 lésions précancéreuses du col de l'utérus chaque année.
Les premiers résultats semblent mitigés (de l'ordre de 10 à 15 %) et nettement inférieurs aux chiffres projetés de 30 % de vaccinations attendues cette première année.

Elle s'interroge sur les raisons de ce très faible taux de participation et surtout sur les mesures envisagées par le Gouvernement notamment auprès des établissements concernés, auprès du corps des infirmières scolaires, auprès des associations de parents d'élèves pour d'une part améliorer ces résultats, et, d'autre part, comprendre et lutter contre les écarts de participation à la vaccination a priori constatés selon les régions.

Plus largement et afin d'augmenter les chances d'aller rapidement vers l'éradication des cancers liés au papillomavirus, elle demande s'il est envisagé comme le préconisent l'académie de médecine, la ligue contre le cancer et 47 autres associations et organisations professionnelles d'étendre l'âge de cette vaccination pour offrir une seconde chance aux enfants qui n'auraient pu en bénéficier.

- page 3567


En attente de réponse du Ministère de la santé et de l'accès aux soins.

Page mise à jour le