Question de Mme SOLLOGOUB Nadia (Nièvre - UC) publiée le 26/09/2024

Mme Nadia Sollogoub attire l'attention de Mme la ministre de la santé et de l'accès aux soins sur les besoins en activité physique adaptée des patients atteints d'affections de longue durée, de maladies chroniques ou exposés à des risques liés à certaines situations de perte d'autonomie telles que visées à l'article D. 1172-1-1 du code de la santé publique.
La prescription et la dispensation de l'activité physique adaptée sont encadrées par le décret n° 2023-234 du 30 mars 2023. L'évolution des pathologies concernées implique naturellement un recours accru à l'activité physique adaptée, qui doit être prise en charge par des professionnels qualifiés, tels que les enseignants en activité physique adaptée dits « les APA ». Cependant, formés dans le cadre d'un cycle universitaire spécifiquement dédié à cette discipline, ces professionnels ne disposent ni de statut, ni de grille de salaire et souffrent d'une absence de reconnaissance. La réglementation limite leurs champs d'intervention ce qui implique une surcharge de travail pour d'autres professionnels tels que les kinésithérapeutes, les ergothérapeutes, et les psychomotriciens. Cette situation est préjudiciable dans un contexte de pénurie de soignants et révèle une forme d'amalgame entre rééducation et activité physique adaptée, qui constituent pourtant deux domaines distincts.
Aussi, elle demande quelles sont les dispositions envisagées pour permettre aux APA d'être davantage reconnus et sollicités, et ainsi de pouvoir optimiser la prise en charge des besoins croissants des patients concernés.

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En attente de réponse du Ministère de la santé et de l'accès aux soins.

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