Question de Mme ANTOINE Jocelyne (Meuse - UC) publiée le 26/09/2024

Mme Jocelyne Antoine attire l'attention de Mme la ministre de l'agriculture, de la souveraineté alimentaire et de la forêt sur la propagation alarmante de la fièvre catarrhale ovine (FCO 3) en France.

Transmise par les moucherons, cette maladie virale fait des ravages dans les élevages depuis le début du mois d'août 2024. A titre d'exemple, on recense jusqu'à 57 % de brebis malades dans les cheptels les plus touchés du département de la Meuse.

La maladie provoque des difficultés respiratoires, des avortements spontanés, une baisse de la fertilité et des malformations congénitales sévères chez les agneaux. Elle peut, par ailleurs, dans les cas les plus graves, affaiblir considérablement les animaux infectés et causer leur mort. Cette maladie touche également les cheptels bovins, même si pour l'heure, l'impact est moindre.

Les répercussions pourraient donc s'avérer catastrophiques pour l'ensemble de la filière ovine qui alerte sur un risque de chute significative de la production malgré la campagne de vaccination en cours. De plus, les dépenses liées à la gestion de la maladie, incluant les frais vétérinaires, la perte d'animaux, les mesures de confinement, représentent une charge considérable pour des exploitations agricoles déjà vulnérables. Enfin, le temps consacré à cette gestion de crise empêche les agriculteurs de s'occuper de leurs terres, également touchées par les aléas climatiques.

Dans ce contexte et alors que le moral des éleveurs est au plus bas, où nombreux sont ceux qui, découragés, s'interrogent sur leur devenir, elle lui demande les mesures d'urgence qu'elle compte prendre pour compenser les pertes économiques subies et éviter l'aggravation d'une situation sanitaire déjà dramatique.

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En attente de réponse du Ministère de l'agriculture, de la souveraineté alimentaire et de la forêt.

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