Question de M. TABAROT Philippe (Alpes-Maritimes - Les Républicains) publiée le 29/08/2024

M. Philippe Tabarot attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire sur les difficultés liées au durcissement de la règlementation du transport d'animaux d'élevage par l'Union européenne.

La transhumance joue un rôle indispensable pour un élevage de qualité en France. Reconnue pour ses multiples effets bénéfiques, cette pratique pastorale a d'ailleurs été inscrite au patrimoine culturel immatériel de l'humanité pour dix pays, dont le nôtre, en décembre 2023.

Or, depuis les années 1950-1960, en Provence notamment, l'extension du réseau routier a contraint les éleveurs à mettre fin dans la grande majorité des cas à la transhumance à pied, devenue trop périlleuse.

Aujourd'hui, ils privilégient donc le transport en camion pour acheminer leur bétail vers les pâturages. Les entreprises de transport se sont d'ailleurs rapidement adaptées et ont mis en place les mesures nécessaires pour satisfaire aux conditions d'hygiène et de bien-être des animaux. Les éleveurs, premiers concernés par la santé de leurs troupeaux, le soulignent eux-mêmes.

Malgré cela, depuis 2005, l'Union européenne ne cesse de mettre en place de nouveaux règlements concernant la protection des animaux dans les transports. Ces derniers, en plus de s'ajouter à la longue liste des directives pesant sur le monde agricole français, menacent dorénavant cette pratique ancestrale.

Aussi, il entend connaître la position du ministre de l'Agriculture sur cette question.

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Transmise au Ministère de l'agriculture, de la souveraineté alimentaire et de la forêt


La question est caduque

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