Question de Mme ROSSIGNOL Laurence (Oise - SER) publiée le 14/04/2022
Mme Laurence Rossignol attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur les besoins croissants en psychomotriciens.
La transition démographique en cours nécessite une adaptation de la médecine. L'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) prévoit en effet qu'en 2070, les plus de 65 ans représenteront 29 % de la population française, contre 20,5 % en 2020. À ce vieillissement prévisible de la population s'ajoute un tournant vers une médecine de prévention opéré depuis peu.
Fondée il y a soixante ans, la profession de psychomotriciens peut être une des clés de réponse à ces enjeux de santé publique. Leurs champs de compétence ne cessent de s'élargir. Intervenant pour rééduquer physiquement une personne souffrant de mal être ou de handicap, ils s'occupent des retards de développement moteur, des différents troubles d'orientation, des troubles du comportement ou encore des maladies dégénératives comme Alzheimer. Ils assistent les personnes âgées dès l'apparition de certains de ces symptômes et sont un soutien indéniable aux aidants, leur prodiguant conseils et informations utiles à l'accompagnement de leurs proches.
Au vu des différentes projections des organismes de santé, les psychomotriciens joueront, semble-t-il, un rôle de plus en plus essentiel dans les prochaines années. Dès lors il devient nécessaire d'anticiper les besoins en matière d'orientation, de formation, de moyens et de personnel au regard des enjeux sus cités.
Ainsi, elle lui demande quelles sont les mesures que compte prendre le Gouvernement concernant l'avenir de la profession de psychomotricien.
- page 1953
Transmise au Ministère de la santé et de la prévention
La question est caduque
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