Question de M. DÉTRAIGNE Yves (Marne - UC) publiée le 07/04/2022
M. Yves Détraigne souhaite appeler l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur les étudiants en recherche de master alors que sa question écrite sur le sujet en date de juillet 2021 et rappelée en décembre 2021 reste sans réponse
Selon les derniers chiffres de l'éducation nationale, il y avait à la rentrée 2020 un peu plus d'1 million d'étudiants en licence et 581 000 en master. Même si tous les diplômés de L3 ne poursuivent pas en master (M1), il manque clairement des places en master dans les universités françaises : plus de 20 000 selon les organisations étudiantes. Cela oblige à une sélectivité accrue dans certaines disciplines, comme en droit ou en psychologie. Pourtant, le « droit à la poursuite d'études », instauré par la réforme de 2017, implique que tout étudiant en licence doit recevoir une proposition en master
À défaut de créer suffisamment de nouvelles places en master, le ministère de l'enseignement supérieur avait annoncé, en 2021, la transformation du site « Trouvermonmaster.gouv.fr » en portail unique de candidature pour devenir un « Parcoursup des masters », avec une harmonisation des dates de candidatures et des envois de propositions d'admission. Finalement, ce portail unique d'inscription ne verra pas le jour avant l'année prochaine, et la course au master s'annonce cette année encore très complexe pour les étudiants de L3 qui la comparent à un parcours du combattant, pire que « Parcoursup » pour les bacheliers
Dans l'attente d'une plateforme d'affectation plus performante annoncée à l'horizon de 2023, il lui demande d'apporter des solutions concrètes, dès la rentrée 2022, pour permettre à chaque étudiant d'exercer son droit à la poursuite des études dans les meilleures conditions.
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Transmise au Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche
La question est caduque
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