Question de M. DAGBERT Michel (Pas-de-Calais - SER) publiée le 25/11/2021

M. Michel Dagbert attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur l'encadrement réglementaire de la pratique dite de l'épilation à la lumière pulsée (IPL).

Dans son avis de de septembre 2021 sur les « risques associés aux épilateurs à la lumière intense pulsée », l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) rappelle que cette pratique peut provoquer des effets indésirables graves : brûlures, cloques, lésions oculaires etc.

Celle-ci est en pleine expansion depuis les années 2000 et un grand nombre d'opérateurs pratiquent des actes en dehors du cadre réglementaire défini par un arrêté de 1962, qui les réservait aux médecins.

Aujourd'hui, les niveaux de formation des professionnels amenés à utiliser ces appareils dans le milieu de l'esthétique sont hétérogènes.

Les représentants des professionnels de l'esthétique demandent donc l'application d'un référentiel de formation adapté. Ils souhaiteraient que cette pratique soit autorisée aux seuls professionnels esthétiques diplômés à condition de justifier au minimum de deux ans de pratique et ayant suivi une formation spécifique de 24 heures post-diplômante de la branche, d'une durée de trois jours et organisée en 4 unités. À la suite de cette formation, un certificat de compétences serait délivré.

Aussi, face aux risques associés à cette pratique, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'il entend prendre pour qu'elle soit obligatoirement effectuée par des personnes qualifiées et détentrices d'une certification spécifique adaptée à leurs compétences.

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Transmise au Ministère de la santé et de la prévention


La question est caduque

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