Question de M. CADEC Alain (Côtes-d'Armor - Les Républicains-A) publiée le 28/10/2021

M. Alain Cadec attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports sur le manque d'animateurs périscolaires.
De nombreuses collectivités éprouvent de grandes difficultés à recruter. Sur certains territoires, cette question, due à la pénurie d'animateurs, est critique.
En 2020, Pôle emploi a enregistré 94 180 projets de recrutements dans le secteur de l'animation. Toutefois, on observe un déficit d'attractivité pour cette profession, accentué cette année par l'épidémie de covid.
Le secteur ne peut proposer que des bas salaires, des journées fragmentées, des amplitudes de travail importantes, pour des temps de travail journaliers souvent inférieurs à une activité à temps plein. En périscolaire, les encadrants commencent très tôt, puis ils ont une coupure jusqu'au temps du déjeuner et ils reprennent ensuite après les cours, pour finir à 19 h, et ils doivent être disponibles pendant les vacances scolaires. Il existe ainsi une forte précarité des emplois des animateurs (contrat à durée déterminée, intérim, emplois aidés), sans parler du manque de reconnaissance et du coût de la formation au brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur (BAFA) trop élevé pour les jeunes.
Ces métiers constituent souvent des emplois transitoires ou d'attente pour les jeunes. Étant donné les conditions de travail, ceci entraîne un fort renouvellement.
Et l'offre autour des métiers de l'animation perd, de fait, en attractivité pour ceux qui souhaitent s'inscrire durablement dans ces emplois. De nombreuses personnes ont préféré, pendant et après les confinements, se réorienter vers d'autres secteurs d'activité, dans lesquels elles pourraient trouver notamment davantage de stabilité.
Selon France stratégie, avec la croissance de la population scolarisée et l'augmentation de la demande de loisirs, le besoin d'animateurs périscolaires devrait continuer à croître. Bien que le secteur de l'animation assure une mission de service public, la profession manque de reconnaissance, de valorisation, et de ressources.
Aussi, il souhaite connaître les mesures que le Gouvernement compte mettre en place pour répondre à cette pénurie d'animateurs qui aujourd'hui, pénalise nos enfants.

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Transmise au Ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse


La question est caduque

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