Question de Mme RICHER Marie-Pierre (Cher - Les Républicains-R) publiée le 21/10/2021
Mme Marie-Pierre Richer attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur les bénéficiaires de la prime « grand âge » instaurée par décret n° 2020-66 du 30 janvier 2020. Cette prime, d'un montant de 100 euros nets par mois, est réservée aux aides-soignants qui relèvent de la fonction publique hospitalière exerçant dans les établissements hospitaliers pour personnes âgées dépendantes - EHPAD - ainsi que dans les structures spécialisées dans la prise en charge de nos ainés, à l'exclusion du personnel infirmier qui exerce dans de tels établissements.
Les accords du Ségur de la santé, signés le 13 juillet 2020, ont permis aux professionnels de santé ayant la qualité d'infirmiers et aides-soignants exerçant dans les EHPAD, de bénéficier d'une augmentation mensuelle de 183 euros ainsi que d'une augmentation de salaire générée par la revalorisation des grilles de rémunération des personnels soignants de la fonction publique hospitalière.
Ces mesures ont certes entraîné une attractivité plus grande de la profession d'aide-soignant, mais au détriment de celle d'infirmier, la différence de traitement en début de carrière étant inférieure à 200 euros. Cette situation génère, à juste titre, une incompréhension de la part du personnel infirmier, plus qualifié et amené à exercer les mêmes missions que les aides-soignants auprès des personnes âgées accueillies dans ces établissements.
En conséquence, elle lui demande si le Gouvernement entend élargir le bénéfice de la « prime grand âge » aux infirmières et infirmiers qui exercent leur métier dans ces structures, qu'elles soient publiques ou privées.
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Transmise au Ministère de la santé et de la prévention
La question est caduque
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