Question de M. BONHOMME François (Tarn-et-Garonne - Les Républicains-A) publiée le 07/10/2021

M. François Bonhomme attire l'attention de M. le Premier ministre sur les enjeux de la ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse qui pourrait enfin entrer prochainement dans sa phase de réalisation si l'on prend en compte la récente décision de l'État de s'engager à hauteur de 4,1 milliards d'euros, soit 40 % du coût estimatif de cette ligne désormais indispensable pour désengorger la ligne Bordeaux-Toulouse aujourd'hui saturée.
Cette déclaration est porteuse d'espoir pour ce projet initié voici trente ans, mais il reste malgré tout à finaliser le plan de financement.
Si les fonds européens apportent une part de 20 %, ce sont 40 % qui vont rester à la charge des collectivités, soit 4,1 milliards d'euros, le projet étant estimé à 8,8 millions d'euros.
Les régions Occitanie et Nouvelle Aquitaine et leurs deux métropoles, les départements et agglomérations concernés semblent disposés à contribuer au mieux de leurs capacités. Il s'agit cependant d'investissements qui vont peser très lourd dans les budgets.
La deuxième incertitude concerne le calendrier prévisionnel de réalisation de l'opération, qui permettrait aux élus et acteurs économiques de se projeter plus précisément dans l'avenir.
Il lui demande donc de bien vouloir lui confirmer l'engagement de l'État formulé dernièrement, de lui indiquer si des ressources nouvelles peuvent être espérées et, enfin, quel est le calendrier prévisionnel d'accomplissement du projet.

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Transmise au Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires


La question est caduque

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