Question de M. DÉTRAIGNE Yves (Marne - UC) publiée le 23/09/2021
M. Yves Détraigne souhaite appeler l'attention de Mme la ministre déléguée auprès du ministre de l'économie, des finances et de la relance, chargée de l'industrie, sur l'explosion, en 2001, de l'usine AZF de Toulouse et celle, en 2020, dans le port de Beyrouth
À l'origine des deux catastrophes, il y avait un produit : l'ammonitrate. La France représente 8 % de la consommation mondiale de ce produit. Ce pourcentage, ramené au nombre d'habitants, nous classe proportionnellement dans les pays avec le plus fort risque d'explosion : 50 à 60.000 t de cet engrais transitent chaque année par le port de Saint-Malo et le site d'Ambès, en Gironde, stocke vingt-cinq fois ce qui a explosé à Beyrouth
Et si les systèmes de sécurité permettent de diminuer la probabilité d'un accident, le risque existe toujours. Aussi, pour atténuer le risque à la source, certains experts proposent de multiplier les petits stockages d'ammoniac et d'en diminuer l'utilisation. Il faudrait, pour cela, transformer les grosses unités agroalimentaires en petites unités de production, ce qui permettrait également de réduire l'impact du transport sur le dérèglement climatique.
Aujourd'hui, les incidents enregistrés régulièrement sur des sites classés « Seveso » posent toujours la question de la sécurité et de la protection des populations. Par conséquent, il lui demande quelles mesures elle entend prendre en la matière.
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Transmise au Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires
La question est caduque
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