Question de M. HUSSON Jean-François (Meurthe-et-Moselle - Les Républicains) publiée le 29/07/2021
M. Jean François Husson attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation au sujet du mauvais appariement entre l'offre de formation et la demande de recrutement des entreprises.
La reprise économique après la crise sanitaire met en évidence un phénomène plus ancien : les entreprises de certains secteurs d'activité connaissent des difficultés pour recruter des jeunes avec un bon niveau de qualification mettant en tension leur fonctionnement et leur développement tandis que d'autres secteurs apparaissent saturés.
En effet, les recrutements par secteur d'activité se font avec un nombre réduit de candidats. L'ensemble des jeunes sur le territoire n'ont ni les mêmes opportunités ni le même champ des possibles quant aux opportunités de formation supérieure à leur disposition. Ce constat s'est dégradé pendant la crise sanitaire en raison notamment de l'annulation de l'ensemble des forums d'orientation.
Ensuite, l'explosion du nombre de bacheliers ne permet pas de fournir du personnel ayant les qualifications recherchées par les entreprises. L'État tend à jouer les équilibristes afin d'éviter les débordements et les situations de surcharge. À la rentrée universitaire 2020, près de 40 000 étudiants supplémentaires se sont retrouvés sur les bancs universitaires et la récente réforme de la sélection en Master 1 a laissé sans solution un grand nombre de jeunes « interdit de master » faute de places disponibles.
Il lui demande donc comment le Gouvernement entend remédier à ces dysfonctionnements préjudiciables aux jeunes ayant suivi les cycles de formations supérieures devant les préparer à une parfaite intégration sur le marché du travail.
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Transmise au Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche
La question est caduque
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