Question de M. CABANEL Henri (Hérault - RDSE) publiée le 01/07/2021
M. Henri Cabanel attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation au sujet de la réforme de l'accès aux études de santé.
La sélectivité des études de santé entraîne, chaque année, un grand nombre d'échecs. Et avec les redoublements, certains perdent plusieurs années à tenter le concours, sans succès. Une réforme était donc attendue, tant par les étudiants que les universités.
Toutefois, la réforme annoncée engendre une répartition de manière inégalitaire des places entre les doublants (première année commune aux études de santé - PACES) et les primants (parcours accès santé spécifique - PASS).
À l'université de Montpellier, par exemple, sur les 220 places destinées à l'ensemble des étudiants en pharmacie, 159 sont réservées aux redoublants, ne laissant que 61 places entre PASS et licence accès santé (LAS). Certains PASS ayant même obtenu de meilleurs résultats que les redoublants, la situation est vécue comme une véritable injustice.
Aussi, cette inégalité s'accentue par le refus, pour cette génération et celles à venir, de redoubler. Il est ainsi accordé un nombre de places conséquent à des étudiants ayant déjà eu l'opportunité de réussir la première année d'études de santé, alors qu'il n'est pas donné cette chance à des primants déjà lésés dans l'attribution du nombre de places.
Étudiants, parents, associations ne cessent d'alerter les responsables politiques sur le danger que cette réforme symbolise pour toute une génération, qui a déjà subi de nombreux mois de cours en distanciel pour finaliser le cycle secondaire.
Les universités ont été pris de court par ce bouleversement, il lui demande si elle compte les solliciter pour définir des modalités d'actions différentes pour affiner une réforme nécessaire mais pour l'heure inégalitaire.
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Transmise au Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche
La question est caduque
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