Question de Mme ESTROSI SASSONE Dominique (Alpes-Maritimes - Les Républicains) publiée le 17/06/2021

Mme Dominique Estrosi Sassone attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé au sujet de la généralisation de la prise en charge par l'assurance maladie des psychothérapies faites par des psychologues et prescrites par un médecin généraliste dans la limite de dix séances.
La crise sanitaire a mis en lumière l'importance de la santé mentale et le rôle des psychologues pour accompagner les personnes souffrant des conséquences des restrictions de liberté.
Alors que la généralisation de l'expérimentation de remboursement menée dans quatre départements depuis 2018 (Bouches-du-Rhône, Haute-Garonne, Landes, Morbihan) devrait être prochainement mise en œuvre par le Gouvernement, les psychologues s'y opposent.
En effet, ces consultations ne concernent que les troubles dépressifs mineurs ou modérés ainsi que les troubles anxieux excluant de fait de nombreuses personnes dont la souffrance n'est pas encore déterminée ou bien qui cumulent plusieurs troubles.
De plus, le parcours de soins actuel est très complexe puisqu'il faut consulter le médecin généraliste qui prescrit dix séances de trente minutes. Outre cette première étape, les psychologues estiment que ce forfait ne peut pas répondre à tous les traitements puisque bien souvent les consultations durent entre une heure et une heure et demie.
Enfin, la question de la rémunération se pose. Si un barème de 22 euros par séance a été fixé pour faire bénéficier les patients du remboursement sans dépassement, ce montant a été décidé unilatéralement. Les psychologues s'étonnent de cette décision sans concertation alors même qu'ils exercent dans différents cadres empêchant ainsi de rendre la mesure attractive en fonction de leur conventionnement dans les établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), les centres médicaux-psychologiques ou de l'exercice de leur profession en libéral.
Elle lui demande ce que le Gouvernement entend mettre en œuvre pour reconnaître cette profession essentielle pour la santé mentale des Français et comment il entend généraliser cette mesure tout en répondant aux attentes des psychologues.

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Transmise au Ministère de la santé et de la prévention


La question est caduque

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