Question de Mme JOSEPH Else (Ardennes - Les Républicains) publiée le 10/06/2021

Mme Else Joseph interroge M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports sur les difficultés posées par le système Parcoursup. Alors que ce dispositif existe depuis trois ans et que les réponses ont été données depuis le jeudi 27 mai 2021 aux vœux qui ont été faits, de nombreuses questions demeurent. En effet, ce système demeure peu compréhensible et difficilement lisible en raison des critères qu'il utilise. Tout d'abord, l'algorithme dépend de chaque formation, ce qui soulève de véritables interrogations sur les critères retenus par les filières. En effet, quelles sont les matières qui vont compter au regard de ces filières. De même, l'élève ne sait pas à partir de quelle moyenne le futur étudiant peut être sélectionné. Ces algorithmes locaux, dans la mesure où ils sont opaques, suscitent des craintes sur les raisons véritables de la sélection. Ensuite, la portée du classement de l'élève par rapport à ses collègues soulève des problèmes : de quelle manière joue-t-il ? Enfin, il y a des inconnues sur l'impact de la lettre de motivation. Son rôle est également sujet à interrogation, car les élèves aimeraient connaître sa véritable portée. De façon générale, il en ressort une impression de flou quant à la manière dont sont sélectionnés les dossiers. Sur quoi se fondent donc les points attribués à chaque candidature ? Pour les lycéens, mais aussi pour leurs parents, il en ressort un certain malaise. Le système Parcoursup soulève les problèmes de l'entrée du numérique et des algorithmes dans le traitement des dossiers et dans l'appréciation des vœux émis par chaque élève. Elle lui demande donc ce qu'il envisage concernant les nombreuses interrogations à l'égard d'un système qui demeure peu lisible.

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Transmise au Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche


La question est caduque

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