Question de Mme MALET Viviane (La Réunion - Les Républicains) publiée le 20/05/2021

Mme Viviane Malet attire l'attention de M. le ministre des outre-mer sur les préoccupations des acteurs du secteur du tourisme ultramarin.

Ils demandent en effet une symétrie parfaite entre les nouvelles aides consenties aux acteurs des secteurs de l'hôtellerie, des cafés et de la restauration et des résidences de tourisme situés dans les zones de montage et celles consenties à ces mêmes secteurs situés en outre-mer.

En effet, depuis la mise en place le 14 janvier 2021 des motifs impérieux annihilant la possibilité de circuler librement entre le territoire hexagonal et les territoires ultramarins, la destination outre-mer est de fait complètement fermée aux touristes. Les hôteliers, les restaurateurs, les loueurs de véhicules, les exploitants de lignes aériennes et de lignes maritimes, les acteurs du nautisme, les taxis et, plus généralement, toutes les professions liées au tourisme sont confrontées à une activité très fortement dégradée, au mieux, et à l'arrêt total d'activité pour une très large proportion d'entre elles.

Selon les territoires, les acteurs des secteurs du tourisme ultramarin ont subi une baisse moyenne de 70 % des flux et de près de 80 % de leurs recettes directes durant l'année écoulée ; un recul inédit et historique depuis 40 ans.

Le préjudice économique et social est immense et directement corrélé aux restrictions sanitaires et aux mesures de police afférentes déployées outre-mer.

Il apparaît indispensable que le dispositif dit de coûts fixes sans condition de chiffre d'affaires puisse s'appliquer à nos secteurs HCR et aux résidences de tourisme des outre-mer dans les mêmes conditions qu'à ceux situés en montagne. En effet, les seuils d'éligibilité fixés, à savoir 1M d'€ mensuel ou 12M d'€ annuel, sont inatteignables pour l'immense majorité des entreprises ultramarines. De plus, au même titre que les entreprises du secteur HCR en montagne, les coûts fixes des entreprises des secteurs mentionnés des outre-mer sont structurellement plus élevés que la moyenne, dépassant dans la plupart des cas les 20 % du seuil de chiffre d'affaires.

Au regard de la dépendance notoire au tourisme des économies ultramarines elle souhaite qu'il lui indique si un alignement des critères d'éligibilité des secteurs dits HCR et des résidences de tourisme ultramarins sur ceux applicables aux secteurs HCR localisés en zones de montagne est envisagé.

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Transmise au Ministère de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique


La question est caduque

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