Question de Mme MEUNIER Michelle (Loire-Atlantique - SER) publiée le 29/04/2021

Mme Michelle Meunier interroge Mme la ministre déléguée auprès du ministre des solidarités et de la santé, chargée de l'autonomie car en juillet 2021, le Premier ministre présidera le comité interministériel du handicap. Depuis le 2 avril 2004, le Parlement européen a reconnu la perte ou la réduction de la vision combinée à celle de la perte de l'ouïe, la surdicécité, comme handicap à part entière. Bon nombre de pays de l'Union européenne ont également reconnu ces troubles comme handicap.
La France quant à elle, n'en est pas là.
Les personnes souffrant de ces troubles qui affectent la communication, la socialisation, la mobilité doivent faire face au quotidien à de nombreuses difficultés tout en devant s'appuyer fortement sur la mobilisation et le soutien de leur famille et de leurs proches.
Cette non reconnaissance engendre diverses conséquences. La première : une quasi absence de politique publique de soutien en faveur de ces personnes. La seconde : c'est l'impossibilité qui est faite aux sourdaveugles de pouvoir cumuler les prestations compensatoires du handicap liées à leurs deux affections. Cet état de fait relève d'une parfaite injustice.
Alors que l'horizon de la loi Grand âge et autonomie s'éloigne encore, alors que la situation et les conditions de vie de ces personnes sont très lourdement affectées par l'absence ou le défaut de fonctions vitales nécessaires à toute vie sociale que sont l'ouïe et la vue, dans un contexte économique et social des plus bouleversés du fait de la crise sanitaire, elle l'interroge sur la possibilité de créer une prestation compensatoire du handicap dédiée à la surdicécité ou à tout le moins d'envisager, au travers de l'étude d'impact de cette loi Grand âge et autonomie, sa création.

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Transmise au Ministère des solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées


La question est caduque

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