Question de M. REQUIER Jean-Claude (Lot - RDSE) publiée le 29/04/2021

M. Jean Claude Requier attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, sur la situation des étudiants engagés dans les filières parcours accès santé spécifique (PASS) et licence option accès santé (LAS) créées cette année suite à la réforme de l'accès aux études de santé et mettant fin à la première année commune aux études de santé (PACES).
Cette années scolaire 2020-2021 conjugue pour les étudiants de ces filières d'une part la réforme des études de santé et d'autre part la crise sanitaire qui a largement impacté l'enseignement.
Si notre pays manque toujours autant de soignants, et que l'annonce de la suppression du numérus clausus était un bon signal, de même que la diversification du recrutement des étudiants et l'ouverture à de nouveaux profils, il n'en reste pas moins que la capacité d'accueil des universités semble avoir primé sur ces effets d'annonce. Pour cette première année, le nombre de places offertes se trouve partagé entre les redoublants de la PACES et les primo accédants de PASS et LAS ; cet état de fait suscite un sentiment d'injustice tout à fait légitime de la part des primo accédants, mais sans doute y a-t-il eu un manque de communication : dans toute réforme il est prévu d'accueillir les derniers redoublants, et les accédants PASS LAS n'ont visiblement pas eu conscience de cet élément.
La possibilité de redoubler dans la mineure de son choix visait à éviter les trop nombreux échecs et abandons de la première année ; on m'a rapporté que les étudiants n'avaient pas toujours eu le choix de leur mineure, et que l'enseignement de cette mineure, dans le contexte de la crise sanitaire, était tout à fait insuffisant.
Enfin, les étudiants se plaignent d'un manque flagrant d'information et de communication, notamment sur le nombre de places ouvertes dans chaque spécialité.
Face à une véritable angoisse des étudiants qui se sentent floués, il lui quelles mesures elle entend prendre afin de les rassurer et de leur assurer de véritables chances d'accès à une profession qui relève de la vocation.

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Transmise au Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche


La question est caduque

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