Question de Mme COHEN Laurence (Val-de-Marne - CRCE) publiée le 01/04/2021
Mme Laurence Cohen interroge M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, sur les conséquences de la crise sanitaire et les professeurs non remplacés, notamment dans le premier degré et le secondaire.
En effet, une récente enquête journalistique vient de révéler, que certains enseignants bénéficiant d'une autorisation spéciale d'absence, sont remplacés par des assistants d'éducation (AED) pour assurer les cours.
Cette situation, visiblement de plus en plus fréquente, est aberrante. Les assistants d'éducation ne sont pas formés pour donner des cours de chimie, d'anglais, de philosophie etc. Leur rôle et leurs relations avec les collégiens et les lycéens sont totalement différents, ce qui crée un mélange des genres inapproprié, les mettant en difficulté, et selon leur ressenti, mettant même en échec les élèves.
De plus, ces AED ne bénéficient d'aucune rémunération supplémentaire pour cette nouvelle charge de travail, avec des responsabilités accrues.
Du fait du nombre exponentiel de contaminations à la Covid-19 dans les établissements scolaires, au cours des dernières semaines, le nombre de professeurs absents explose.
De plus en plus d'élèves se trouvent sans remplaçant, ce qui pose la question de la continuité pédagogique, dans un contexte très compliqué depuis plus d'1 an.
Mais le recours à ces surveillants, dans de telles conditions, sans formation, sans contrat et salaire adéquats, ne peut être la solution.
En novembre et en mars, le ministère a débloqué des enveloppes exceptionnelles pour financer des contrats temporaires dans le 1er degré et pour le second degré, pour assurer le remplacement des professeurs.
Aussi, elle lui demande, d'une part, de lui préciser comment ces crédits ont été utilisés, répartis et sur quels types de postes, et quelles sont les pistes envisagées par le Gouvernement pour que tous les établissements qui en ont besoin puissent y avoir recours, y compris dans les écoles primaires.
Le Gouvernement met en avant le maintien de l'ouverture des établissements scolaires, en pleine crise sanitaire. Or, cette ouverture doit pouvoir se faire, dans de bonnes conditions, tant sur le plan sanitaire, que sur le plan pédagogique, ce qui semble de moins en moins le cas, et inquiète fortement.
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Transmise au Ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse
La question est caduque
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