Question de Mme LUBIN Monique (Landes - SER) publiée le 01/04/2021

Mme Monique Lubin attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la question de l'impact transgénérationnel de la Dépakine et des dangers des autres antiépileptiques chez les femmes enceintes. L'association d'aide aux parents des enfants souffrant du syndrome de l'anti-convulsant (APESAC) l'a en effet alertée sur l'insuffisante transparence des autorités sanitaires concernant les études scientifiques qui seraient diligentées sur le sujet. Plusieurs milliers de familles ont en effet été victimes au cours des dernières décennies des effets des anticonvulsants administrés aux femmes durant la grossesse dont les effets peuvent être dévastateurs pour les mères et leurs enfants. Ces antiépileptiques font en effet courir au fœtus des risques très graves : atteintes neurologiques importantes, retards psychomoteurs sévères, autismes, malformations physiques… C'est pour éviter qu'un tel scandale sanitaire ne se perpétue qu'il est nécessaire que soient menées des études sur, d'une part, les dangers pour le fœtus des antiépileptiques chez la femme enceinte, afin de permettre un choix éclairé de la patiente comme le prévoit la loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, et, d'autre part, sur l'impact transgénérationnel de la Dépakine sur la génération suivante (enfants et petits enfants qui présentent également des malformations et troubles neurologiques). Or, cela fait cinq ans que l'APESAC milite en ce sens auprès des pouvoirs publics mais s'inquiète de ce qui s'apparenterait à un manque de transparence des autorités sanitaires sur les travaux scientifiques menés, ainsi qu'à un désintéressement de la recherche sur un sujet dont l'actualité demeure brûlante pour les victimes et leurs familles. Par conséquent, elle lui demande quelles mesures il entend prendre pour remédier à ce manque de transparence et si des travaux de recherches rigoureux vont enfin être réalisés pour répondre aux attentes légitimes de l'APESAC et de toutes les victimes.

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Transmise au Ministère de la santé et de la prévention


La question est caduque

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