Question de Mme HERZOG Christine (Moselle - UC-R) publiée le 01/04/2021
Mme Christine Herzog demande à M. le ministre des solidarités et de la santé les raisons médicales de la prescription massive de psychotropes, aux jeunes, dans le contexte actuel du mal-être, lié à la Covid-19 depuis un an, mais très problématique déjà auparavant, au point que la ministre de la santé de l'époque avait demandé, en août 2019, un rapport à l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé concernant la prescription, hors normes, aux enfants diagnostiqués du trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), dès l'âge de 6 ans. En effet, le médicament commercialisé sous le nom de Ritaline ne serait, selon l'inventeur, le chimiste Leandro Panizzon, en 1944, rien d'autre qu'un redoutable psychotrope aussi dangereux que la cocaïne à laquelle il est associé et qu'il a synthétisé pour créer le méthylphénidate connu aussi sous les noms commerciaux de Concerta, Quasym et Medikinet ; Ritaline étant le nom commercial et accessoirement celui de la femme du chimiste. La Ritaline et les autres médicaments sont aussi puissants que la cocaïne avec les mêmes effets secondaires nocifs (perte de poids, problèmes cardiaques, accoutumance, graves dépressions, effets de manque). La Benzédrime, en prise unique, est une amphétamine distribuée également aux mêmes populations, avec les mêmes attentes qu'au moment de sa création en 1940 afin de combattre la faim et la fatigue des soldats, entre autre. Ce sont les pédiatres associés aux psychiatres qui ont créé une pathologie dite du trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité, dite TDAH, sans aucune preuve génétique, biochimique et d'imagerie. Le but était de calmer les enfants pour le plus grand bénéfice de leurs encadrants (parents ou professeurs) et de normaliser leur comportement. Avoir la paix était le leitmotiv. Ceci est pour le diagnostic. En conséquence, elle lui demande quelles sont les conclusions du rapport commandé par son prédécesseur et ses recommandations pour nos enfants. Elle lui demande si une commission d'enquête scientifique indépendante serait opportune pour identifier les vraies causes de la TDAH, génétiques, mais aussi liées aux excès de polluants, de boissons sucrées, par exemple, et quels sont les niveaux de responsabilité des médecins dans la prescription de ces psychotropes sur des populations qui ne peuvent se soustraire, eu égard à leur âge - il s'agit de mineurs quand même - à de tels traitements.
- page 2085
Transmise au Ministère de la santé et de la prévention
La question est caduque
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