Question de M. BAZIN Arnaud (Val-d'Oise - Les Républicains) publiée le 18/03/2021
M. Arnaud Bazin attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la question de l'impact, sur les mineurs isolés non accompagnés, du trafic de médicaments disponibles sur ordonnance dans certains quartiers parisiens.
Suite au signalement de l'agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), en 2019, d'une hausse des abus d'usage de certains médicaments, davantage d'entre eux nécessitent une ordonnance pour être délivrés. Néanmoins, se procurer dans la rue des substances faisant office de drogue semble toujours chose aisée.
Antiépileptiques, antidépresseurs, antidouleurs
autant de médicaments qui peuvent se substituer à la drogue et qui sont plus accessibles aux mineurs isolés non accompagnés car moins chers. Ces médicaments ne sont, théoriquement, disponibles que sur ordonnance. Pourtant, une enquête du Parisien a montré qu'il suffisait de payer une vingtaine d'euros pour que le vendeur récupère les gélules en question, en pharmacie.
Ainsi, si ces substances permettent aux mineurs isolés non accompagnés d'affronter leur quotidien, elles créent une forte dépendance qui rend encore plus difficile leur prise en charge par les travailleurs sociaux.
Il lui demande donc les mesures qu'il entend prendre pour renforcer la sécurisation de délivrance des médicaments et ainsi, amoindrir au maximum leur trafic au profit de la santé et l'accompagnement des mineurs isolés.
- page 1761
Transmise au Ministère de la santé et de la prévention
La question est caduque
Page mise à jour le