Question de M. PLA Sebastien (Aude - SER) publiée le 25/02/2021
M. Sebastien Pla souligne à Mme la ministre du travail, de l'emploi et de l'insertion qu'alors que l'épidémie de Covid-19 a imposé un arrêt partiel ou total d'activités jugées « non essentielles », d'autres travailleurs sont restés mobilisés face à l'urgence pour continuer à faire fonctionner le pays, infrastructure invisible mais essentielle pour permettre aux Français de se nourrir, se soigner, se protéger.
Cette crise a donc exposé plus particulièrement ces travailleurs de première ligne souvent placés au « back office », travailleurs « indispensables mais invisibles ».
Ils travaillent dans la manutention, la logistique, l'acheminement : artisans, maçons, agents d'entretiens, commis, chauffeurs routiers, caristes, ouvriers agricoles, paysans, magasiniers. Ils travaillent aux guichets, au plus près de la relation client : vendeur, caissier, réceptionniste. Ils travaillent encore dans le monde du soin et du « prendre soin » : brancardiers, ambulanciers, soignants, auxiliaires de vie, agents d'entretien, cantonniers, rippeurs
Tous, ils sont restés debout face au virus quand d'autres se sont arrêtés ou ont été placés en télétravail.
Ils sont aussi les premières lignes de la république, métiers publics et parapublics, qui assurent la continuité de la Nation : enseignants, assistants d'éducation, travailleurs sociaux, policiers, gendarmes, postiers, agents d'entretien les lignes électriques, de gaz, de téléphonie
Il lui demande donc si elle entend, adresser un geste fort à l'égard de ceux qui ont permis, tous sentinelles de notre Nation, et en dépit des risques sanitaires, d'assurer les besoins essentiels à notre vie en société et d'éviter un effondrement total de notre économie.
Ainsi, il souhaiterait savoir s'il est dans les intentions du Gouvernement d'envisager, en leur faveur, la parfaite garantie d'une reconnaissance, comme pour les soignants, de maladie professionnelle en cas d'infection à la covid-19, une bonification de leur retraite par l'octroi de 8 trimestres à taux plein ainsi qu'une déduction fiscale de 15 % sur l'impôt sur le revenu ou un crédit d'impôt, ce, en juste reconnaissance de la Nation à leur égard et de leurs mérites à tenir leur poste malgré les risques encourus.
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Transmise au Ministère du travail, du plein emploi et de l'insertion
La question est caduque
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