Question de M. BONHOMME François (Tarn-et-Garonne - Les Républicains-A) publiée le 11/02/2021
M. François Bonhomme attire l'attention de Mme la ministre déléguée auprès du ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, chargée des sports sur la situation des fédérations de sports et loisirs de nature dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire.
La mobilisation des dirigeants, encadrants, animateurs professionnels ou bénévoles, licenciés et adhérents a permis de démontrer que les activités individuelles de plein air étaient compatibles avec les mesures les plus restrictives, notamment pendant les deux phases de déconfinement passées.
Les valeurs de solidarité, de responsabilité et de respect des règles, à la base de ces disciplines, ont certainement contribué à faire de ces phases de reprise un réel succès. Aucune apparition de cluster n'a été à déplorer.
La distanciation physique inhérente aux pratiques en pleine nature a également permis de limiter les interactions sociales pouvant être sources de contamination. Les professionnels de santé, et notamment le Haut conseil de la santé publique, recommandent de maintenir une activité physique y compris, et surtout, en période de confinement, tout en insistant sur le très faible risque de contamination par le virus dans ces activités individuelles de plein air.
Dans ce contexte anxiogène, les fédérations ont l'intime conviction que les sports et loisirs de nature constituent un atout et une solution particulièrement efficace pour permettre à nos concitoyens de trouver la force et l'énergie de surmonter cette période douloureuse qui pourrait avoir de graves conséquences physiques et psychiques pour certains.
Ils ont également la certitude que maintenir ces activités en période de confinement est une mesure d'équité à l'égard de tous les Français, qui peuvent y trouver un équilibre physique et mental en ayant accès aux forêts, aux campagnes, aux rivières et plans d'eau ou aux plages dynamiques, quel que soit leur âge et leur lieu d'habitation, en milieu urbain ou rural.
Malgré les confinements successifs et grâce aux mesures exceptionnelles d'accompagnement économique de l'État, associations, commerces, clubs de sport et de loisirs de nature, qui forment un formidable maillage dans les territoires ruraux, ont réussi à faire face avec très peu de fermetures à déplorer, permettant le maintien de 5 millions de licenciés, de plusieurs milliers d'emplois et d'une activité dynamique représentant plus de 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel.
Les activités de golf, voile, équitation, pêche, chasse, doivent pouvoir se maintenir sous réserve d'un protocole spécifique pour chaque activité encadrée par les fédérations, prenant en compte pour l'une d'entre elles la gestion du bien-être des équidés et, pour une autre, les missions d'intérêt général pour la maîtrise des dégâts agricoles.
Il lui demande si elle entend autoriser dans ces conditions la pratique des activités de sports et loisirs de nature même en situation de confinement si celle-ci devait se présenter.
- page 904
Transmise au Ministère des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques
La question est caduque
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