Le résumé

En 2022, le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) a classé l'activité de sapeur pompier comme « cancérogène pour l'homme » sur la base de preuves suffisantes pour le mésothéliome et le cancer de la vessie et de preuves limitées pour les cancers du côlon, de la prostate et des testicules, le mélanome et le lymphome non hodgkinien.

Pourtant, en France, seuls deux types de cancer, le carcinome du nasopharynx et le carcinome hépato cellulaire, sont présumés imputables à cette activité. Les sapeurs pompiers victimes d'un autre type de cancer doivent donc apporter la preuve du lien entre le développement de cette pathologie et l'exercice de ses fonctions, ce qui se révèle extrêmement difficile en l'absence de fiches d'exposition à des facteurs de risques.

Dans ce contexte, la commission des affaires sociales formule 10 propositions visant à renforcer l'effort de prévention des risques liés à la lutte contre l'incendie et à favoriser la reconnaissance en maladie professionnelle des cancers dont le lien avec l'activité de sapeur pompier a été reconnu par le Circ.

Il est en effet plus que jamais nécessaire de reconnaître les risques encourus par les soldats du feu dans l'exercice de leurs fonctions et d'assurer l'indemnisation des conséquences sanitaires de leur exposition à des agents et substances particulièrement dangereux, à commencer par les produits de combustion.

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