Le résumé
Pour 2022, les crédits destinés au SGDSN sont confortés ( 18,4 Meuro en crédits de paiement) afin d'accompagner la montée en puissance de ses missions, notamment en matière de cybersécurité et de contre-ingérence numérique.
Le rapport salue, à cet égard, la récente création du Service de vigilance et de protection contre les ingérences numériques (VIGINUM) tout en regrettant une certaine timidité dans l'approche retenue, le développement à grande échelle d'opérations de désinformation plaidant en faveur d'un positionnement ferme et d'une capacité de réaction forte de cette structure.
Par ailleurs, le rapport souligne que beaucoup reste à faire pour consolider la réponse à la cyber-menace qui ne cesse de se renforcer (en septembre 2021, le nombre de cyberattaques recensé en France est déjà le double de celui recensé sur l'ensemble de l'année 2020) et de se perfectionner.
Où en est la mise en oeuvre par l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'information (ANSSI) du volet cyber du plan de relance, destiné à améliorer notamment la cybersécurité des collectivités territoriales et des établissements de santé, particulièrement vulnérables ?
Le groupement d'intérêt public ACYMA, chargé notamment de l'animation de la plateforme cybermalveillance.gouv.fr, dispose-t-il de suffisamment de moyens pour accomplir ses missions ?
Quelles sont les priorités de la Présidence française de l'UE dans le champ cyber ?
Telles sont quelques-unes des questions qui seront abordées dans ce rapport.