Le résumé
La prévention de la perte d'autonomie reste l'angle mort des politiques du grand âge, et les actions de prévention, menées en ordre dispersé, privilégient pour l'heure le repérage de la fragilité.
La commission des affaires sociales du Sénat plaide pour ne pas oublier les actions plus larges de prévention primaire et l'objectif de permettre à chacun de vieillir comme il l'entend, c'est-à-dire, pour la plupart, à domicile.
En se fondant sur la littérature disponible et les résultats du modèle danois, les rapporteurs plaident pour un objectif d'arrêt de construction d'Ehpad à court terme, la systématisation des visites à domicile autour de 75 ans et une compétence mieux affirmée du département, en lien avec les communes et les centres communaux d'action sociale, pour favoriser le maintien à domicile.
La structuration des actions existantes doit enfin s'accompagner d'un élargissement de cette politique au-delà du champ médico-social, en associant les ministères des sports et de l'enseignement supérieur à une politique favorisant l'activité physique adaptée et le loisir studieux des personnes à la retraite.