Le résumé
Tant terrestres que marines, les biodiversités des outre-mer représentent un patrimoine inestimable dont la connaissance demeure lacunaire malgré une prise de conscience effective de son importance et de réelles avancées. De la forêt amazonienne à la forêt boréale, des pitons et crêtes rocheuses aux jardins créoles, des constellations insulaires jusqu'aux larges étendues sillonnées de fleuves, des mangroves aux lagons en passant par les anneaux coralliens et les vastes espaces marins, les outre-mer regroupent 80 pourcents de la biodiversité nationale et se caractérisent par des taux d'endémisme très élevés.
Ce trésor de la nature est cependant menacé d'appauvrissement sous la pression, notamment, des évolutions climatiques qui s'accélèrent. Face à l'impossible « mise sous cloche » des territoires, il convient d'organiser leur résilience. Celle-ci passe, pour une meilleure connaissance du fonctionnement des écosystèmes, par la recherche ainsi que par la mise au point de solutions d'atténuation et d'adaptation auxquelles les potentiels offerts par la biodiversité elle-même contribuent activement. C'est cette démarche de « la biodiversité au service de la biodiversité » que la manifestation du 7 décembre a choisi de privilégier à la veille du sommet pour le climat du 12 décembre.
Cette conférence inaugure un cycle au cours duquel le partenariat noué entre la Délégation sénatoriale aux outre-mer et l'Agence française pour la biodiversité mettra à l'honneur les biodiversités ultramarines sur les différents bassins océaniques.