Le résumé
Le 18 décembre 2012, la commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat a organisé, conjointement avec la commission de la culture, de la science, de l'éducation et des médias de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, un cycle d'auditions sur « la violence dans les médias audiovisuels et ses conséquences sur les enfants et la société ».
Les images de violence envahissent nos multiples écrans, téléviseurs, ordinateurs, tablettes, téléphones mobiles. Les enfants y sont de plus en plus exposés, parfois très tôt. Au sortir de l'adolescence, un jeune adulte a sans doute vu plus de cadavres dans les séries télévisés qu'il ne sera confronté à la mort tout au long de sa vie réelle. Les évolutions technologiques rendent accessibles ces scènes de violence à tout moment et sur tout support numérique. La question de l'éducation à l'image se pose donc avec acuité. Si l'école doit y prendre toute sa part, la télévision ne doit pas s'affranchir de sa responsabilité en la matière.
Après avoir analysé la violence dans les médias, depuis les dessins anciens jusqu'aux jeux interactifs en 3D, afin d'en rechercher les causes et les répercussions sur les enfants et la société, les débats ont permis de définir les contours de l'action contre les effets négatifs de la violence dans les médias, en s'appuyant sur les outils de régulation de l'État et d'autorégulation des diffuseurs.
Adapter nos règles sans remettre en cause le principe de liberté d'expression et de création suppose d'inventer un mode de régulation transversal pour l'ensemble des médias et l'information numérique et de mieux appréhender les stratégies de l'industrie.
Le compte rendu de cette réunion fait l'objet du présent rapport d'information.