BELGIQUE
1) Les fondements juridiques
La
Constitution dispose que les ministres et les secrétaires d'État
sont nommés et révoqués par le roi.
Elle précise en outre à l'article 99 que :
«
Le conseil des ministres compte quinze membres au plus.
»
Le Premier ministre éventuellement excepté, le
conseil des ministres compte autant de ministres d'expression française
que d'expression néerlandaise.
»
D'après l'article 104, les secrétaires d'État sont
membres du gouvernement, mais ne siègent pas au conseil des ministres.
2) La situation actuelle
Outre
le Premier ministre
, le gouvernement actuel comporte
quatorze ministres
, chargés des portefeuilles suivants :
- emploi ;
- affaires étrangères ;
- budget, intégration sociale et économie sociale ;
- mobilité et transports ;
- protection de la consommation, santé publique et
environnement ;
- intérieur ;
- affaires sociales et pensions ;
- fonction publique et modernisation de l'administration ;
- défense ;
- justice ;
- finances ;
- télécommunications, entreprises et participations
publiques ;
- économie et recherche scientifique ;
- agriculture.
Les titulaires des quatre premiers portefeuilles ont également le titre
de vice-premier ministre.
Par ailleurs, le gouvernement comprend
deux secrétaires
d'État
: l'un, placé auprès du ministre des
Affaires étrangères, est chargé de la coopération
et du développement et l'autre, adjoint au ministre de la
Mobilité et des transports, est chargé de l'énergie et du
développement durable.
ESPAGNE
1) Les fondements juridiques
La
Constitution dispose à l'article 98-1 que la composition du
gouvernement résulte de la loi
: «
Le gouvernement
se compose du président, le cas échéant des
vice-présidents, des ministres et des autres membres
déterminés par la loi. »
La loi 50/1997 du 27 novembre 1997, relative au gouvernement,
précise que le gouvernement comprend le président, le (ou
les) vice-président(s) et les ministres. Par ailleurs, elle
attribue
au président du gouvernement
le pouvoir de créer, de
modifier et du supprimer les départements ministériels et les
secrétariats d'État par voie réglementaire.
Dans les premières années de la démocratie,
la loi
10/1983 du 16 août 1983 sur l'organisation de l'administration
centrale de l'État avait tenté de définir la
composition du gouvernement
. Elle structurait l'administration centrale
en quinze départements : affaires étrangères ;
justice ; défense ; économie et finances ;
intérieur ; travaux publics et urbanisme ; éducation et
science ; travail et sécurité sociale ; industrie et
énergie ; agriculture, pêche et alimentation ;
présidence du conseil ; transports, tourisme et
communications ; culture ; administration territoriale ;
santé et consommation.
Elle prévoyait que les créations, modifications et suppressions
de départements ministériels devaient être
réalisées par voie législative, mais, dès le milieu
des années 80, la loi a autorisé le président du
gouvernement à modifier la composition du gouvernement par voie
réglementaire.
2) La situation actuelle
Le décret 557/2000 du 27 avril 2000, pris pour l'application de la loi
50/1997, structure l'administration de l'État en
quinze
départements ministériels :
- affaires étrangères ;
- justice ;
- défense ;
- finances ;
- intérieur ;
- équipement ;
- éducation, culture et sport ;
- travail et affaires sociales ;
- agriculture, pêche et alimentation ;
-
présidence (il est notamment chargé du suivi de la
réalisation du programme du gouvernement, des relations avec le
Parlement et de la coordination interministérielle) ;
-
administrations publiques ;
-
santé et consommation ;
-
environnement ;
-
économie ;
-
science et technologie.
Outre les titulaires de ces portefeuilles, le gouvernement comprend un ministre
porte-parole. On compte donc
seize ministres
.
Les ministres de la Présidence et de l'Économie ont
également le titre de vice-président.
La plupart des ministres sont assistés par un, deux, voire trois
secrétaires d'État, qui ne font pas partie du gouvernement. Il y
a
vingt secrétaires d'État
.