Rappel au Règlement
M. Jean Louis Masson. - Nous avons reçu une lettre des questeurs nous informant qu'ils avaient supprimé les abonnements au Journal officiel, y compris le Journal officiel des débats et celui des questions. Le Sénat dépense des sommes colossales pour une serre aux orchidées. Pour le socle de notre travail, on fait des économies de bouts de chandelle ! Rien qu'avec les orchidées, on a dix ans d'abonnements au Journal officiel pour tous les sénateurs.
M. Jean-Claude Lenoir. - Les orchidées durent moins longtemps !
M. Jean Louis Masson. - Le Journal officiel des questions n'est même pas en version PDF. Or on crée une commission supplémentaire, avec les dépenses que cela induit.
Mme Marie-Hélène Des Esgaulx. - C'est bien vrai !
M. Jean Louis Masson. - On a créé un groupe supplémentaire, là encore avec des charges induites. Je n'ai rien dit contre. Mais qu'on vienne nous dire que le Journal officiel des débats n'est plus nécessaire, il n'y a plus qu'à fermer l'hémicycle -il n'y a plus qu'à couper des micros et nous demander de venir avec des porte-voix.
Mme Sylvie Goy-Chavent. - Très bien !
Mme la présidente. - Il semble que la majorité des sénateurs ait souhaité s'en tenir à la consultation en ligne.
Mme Marie-Hélène Des Esgaulx. - Nous n'avons pas été consultés.
M. Jean-Marc Todeschini, questeur. - Il est important de rationaliser certaines dépenses. Mais on ne peut garder tous les avantages de cette maison.
M. Jean Louis Masson. - C'est injuste !
M. Jean-Marc Todeschini, questeur. - Un groupe de travail sur le statut des sénateurs a été constitué. Rien ici ne se fait au canon. Des économies ont été faites. Beaucoup de collègues souhaitent que soit installée la wifi pour consulter les documents parlementaires et la presse régionale et nationale. Si l'on n'en veut pas, on maintiendra un abonnement fonctionnel. Je demande à M. Masson de retirer ce qu'il a dit au sujet des questeurs. Il est hors de question d'empêcher quiconque de travailler.
M. Jean Louis Masson. - Je retire mes propos sur les questeurs s'ils rétablissent les abonnements supprimés.