Semaine de contrôle
M. le président. - Nous entamons notre première semaine réservée par priorité au contrôle, dans le cadre des nouvelles dispositions de l'article 48, entrées en vigueur le 1er mars dernier, selon lesquelles « une semaine de séance sur quatre est réservée par priorité et dans l'ordre fixé par chaque assemblée au contrôle de l'action du Gouvernement et à l'évaluation des politiques publiques ».
Ainsi que l'a proposé la Conférence des Présidents, nous avons commencé ce matin par une séance de questions orales, comme c'est habituellement le cas un mardi sur deux. Mais, pour cet après-midi et les deux jours à venir, nous n'aurons pas moins de cinq débats donnant suite aux travaux de nos missions, commissions ou délégations, ainsi qu'à des demandes de groupes politiques : débat sur l'avenir de la presse, débat préalable au Conseil européen, débat sur l'évolution des collectivités territoriales, questions orales avec débat sur les universités puis sur les violences faites aux femmes, sans oublier, cet après-midi, la lecture de la déclaration du Gouvernement et, jeudi, après les questions d'actualité, la communication du Médiateur de la République sur son rapport annuel.
C'est donc un ordre du jour exclusivement réservé au contrôle qui nous attend pour cette semaine, et je donne acte à l'ensemble des acteurs de la prouesse que constitue l'application intégrale dès la première semaine du nouveau dispositif constitutionnel -je ne fais aucune comparaison... (Sourires) Je remercie le Gouvernement d'avoir pu assurer la disponibilité des ministres compétents.
M. Ivan Renar. - Nous allons en baver !
M. le président. - L'expérience nous dira le profit que nous pourrons tirer de ces semaines de contrôle, et je forme le voeu que leur élaboration, dans le cadre de notre Conférence des Présidents, soit aussi collective que possible.
En attendant, place au débat sur la presse.