Question de M. BURGOA Laurent (Gard - Les Républicains) publiée le 26/09/2024

M. Laurent Burgoa attire l'attention de Mme la ministre de l'agriculture, de la souveraineté alimentaire et de la forêt sur la mise en oeuvre du plan eau et sa conséquence sur l'agriculture gardoise.
En effet, dans la cadre de la mise en oeuvre du plan eau, les services de l'État semblent revenir à une application stricte de la réglementation : aucun nouveau volume ne sera accordé en zones de répartition des eaux (ZRE) s'il n'y a pas abandon de volumes équivalents sur la même ZRE, départ en retraite ou abandon d'exploitation ayant un prélèvement en règle par exemple.
Ces zones de répartition des eaux représentent la moitié du territoire départemental.
Considérant les besoins plus importants en eau l'été, du fait du réchauffement climatique, une telle politique se traduira nécessairement par une décroissance agricole. Ce qui est en totale contradiction avec l'objectif affiché de souveraineté alimentaire. Une gestion raisonnée de gestion de l'eau, visant à la stocker lorsqu'elle est abondante, pour la restituer au milieu quand elle l'est moins, semblerait plus opportune.
Réduire la production agricole signifie importer davantage encore notre alimentation, avec toute l'énergie grise liée au transport que cela induit, et accepter de se nourrir avec des productions ayant été traitées avec des produits parfois interdits en France.
Il lui demande de bien vouloir assouplir cette réglementation afin de préserver une agriculture locale de qualité, seule de nature à satisfaire nos ambitions partagées d'une organisation sociétale durable.

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En attente de réponse du Ministère de l'agriculture, de la souveraineté alimentaire et de la forêt.

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