Question de Mme CANAYER Agnès (Seine-Maritime - Les Républicains-R) publiée le 08/08/2024

Mme Agnès Canayer attire l'attention de Mme la ministre du travail, de la santé et des solidarités sur la prise en charge des cancers gynécologiques.

En effet, l'institut national du cancer estime à 187 526, le nombre de nouveaux cas de cancer diagnostiqués chez la femme en 2023 en France métropolitaine. Les cancers gynécologiques tels que le cancer de l'endomètre et de l'ovaire demeurent sous-représentés dans les actes de prévention et de dépistage. Ainsi, la grande majorité des patientes sont diagnostiquées à un stade avancé de leur cancer.
En 2023, ce sont 5 348 nouveaux cas de cancer de l'ovaire pour 65 % de décès, selon l'institut national du cancer.

Ces cancers gynécologiques, peu dépistés, souvent mal détectés, réduisent les chances de réussite de traitement. La sensibilisation et la prévention sont nécessaires pour permettre de détecter et d'accéder aux soins le plus rapidement possible.

Malgré l'initiative « septembre turquoise » et le projet « la fresque des géantes » visant à sensibiliser le public et à lever les tabous autour des cancers gynécologiques, ces efforts sont encore trop peu connus.

Compte tenu de la stratégie décennale de lutte contre les cancers qui prévoit 1 million de dépistages supplémentaires entre 2021 et 2025, incluant les dépistages des cancers gynécologiques et observant que la loi n° 2023-1250 du 26 décembre 2023 de financement de la sécurité sociale pour 2024 permet des consultations de prévention à différents âges clés de la vie, notamment entre 60 et 65 ans et entre 70 et 75 ans .

Ainsi, elle souhaite connaître les intentions du Gouvernement sur la possibilité d'inclure dans ces rendez-vous de prévention un dépistage ou une sensibilisation de ces cancers gynécologiques par le professionnel de santé.

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Transmise au Ministère de la santé et de l'accès aux soins


La question est caduque

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