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Question de M. François Bonneau (Charente - UC-A) publiée le 11/07/2024

M. François Bonneau attire l'attention de M. le ministre délégué auprès de la ministre du travail, de la santé et des solidarités, chargé de la santé et de la prévention sur la dégradation de la situation de la gynécologie médicale dans notre pays.

Le 4 mars 2024, la France est devenue le premier pays au monde à inscrire le droit à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution. Mais cette inscription ne suffit pas, à elle seule, à garantir l'accès effectif de toutes les femmes à ce droit désormais constitutionnel.

Un problème en particulier est aujourd'hui criant : le nombre de gynécologues médicaux a chuté, passant de 1 945 en 2007 à seulement 816 en juillet 2024. Onze départements sont complètement dépourvus de ces professionnels de santé, pourtant essentiels aux 200 000 femmes qui ont recours à l'IVG chaque année. La création d'un diplôme d'études spécialisées (DES) de gynécologie médicale et l'augmentation des effectifs dans cette discipline, décidées en 2003, ne suffisent désormais plus à assurer sa pérennité.

Ce déficit de gynécologues médicaux et les « déserts » engendrés par cette situation inquiètent de nombreuses femmes, en particulier les plus jeunes.

Il l'interroge donc sur les mesures que compte prendre le Gouvernement pour soutenir la gynécologie médicale, notamment en termes de formation et d'ouverture de postes d'internes.

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En attente de réponse du Ministère auprès de la ministre du travail, de la santé et des solidarités, chargé de la santé et de la prévention

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