Proposition de loi Trajectoire de réduction de l'artificialisation concertée avec les élus locaux
Direction de la Séance
N°50 rect.
6 mars 2025
(1ère lecture)
(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)
(n° 373 , 372 , 350)
AMENDEMENT
C | |
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G |
présenté par
M. BUIS et Mme SCHILLINGER
ARTICLE 4
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Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé :
« – des projets et installations compatibles avec les objectifs fixés par le plan régional de prévention et de gestion des déchets, y compris leurs infrastructures connexes, leurs aménagements et équipements directement liés. »
Objet
Cet amendement de repli s’inscrit également dans la parfaite continuité des dispositions adoptées en commission visant à exclure les projets industriels et les projets de production d’énergies renouvelables de tout décompte de la consommation d’espace agricole, naturel et forestier (Enaf).
Il s'agit de ne pas opposer les politiques environnementales et les planifications régionales en matière de déchets menées dans nos territoires avec les objectifs de sobriété foncière, en étendant le champ de l’exemption de tout décompte d’Enaf aux projets d’installations de traitement, tri et valorisation des déchets.
En effet, ces installations jouent, d'une part, un rôle moteur pour renforcer la résilience de nos territoires comme de nos industries et apportent, d'autre part, des réponses locales aux enjeux posés par la lutte contre le dérèglement climatique.
Pourquoi ? Parce que ce sont ces installations qui permettent aujourd’hui aux élus locaux de transformer les déchets que tout un chacun produit en matières premières recyclées, en énergies décarbonées ou en fertilisants naturels pour notre agriculture et de traiter les déchets résiduels ultimes.
Par ailleurs, l’adoption de cette mesure serait de nature à simplifier l’installation de projets innovants, alliant par exemple des activités de recyclage et des activités de valorisation des déchets. Or, le recyclage et la valorisation des déchets ne sont aujourd’hui pas comptabilisés de la même manière.
L’exemption telle que proposée permettrait ainsi de lever les écueils rencontrés dans l’appréciation des modalités de comptabilisation de ces projets verts, favorisant ainsi le développement de pôles multi-filières et d’écosystèmes industriels locaux dans nos territoires.
Par conséquent, les collectivités n’auront plus à faire des arbitrages entre leurs objectifs d’économie circulaire et de sobriété foncière. Au contraire, elles auront toutes les cartes en main pour mener à bien leurs projets, conformément aux objectifs donnés dans le plan national d’adaptation au changement climatique, la stratégie nationale bas-carbone et la planification régionale.
NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.