Projet de loi Projet de loi de finances pour 2025
Direction de la Séance
N°II-187
26 novembre 2024
(1ère lecture)
SECONDE PARTIE
MISSION OUTRE-MER
(n° 143 , 144 , 145, 150)
AMENDEMENT
C | |
---|---|
G | |
En attente de recevabilité financière |
présenté par
MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK
Article 42 (crédits de la mission)
(État B)
Consulter le texte de l'article ^
Modifier ainsi les crédits des programmes :
(en euros)
Programmes | Autorisations d’engagement | Crédits de paiement | ||
| + | - | + | - |
Emploi outre-mer dont titre 2 |
| 4 500 000 |
| 4 500 000 |
Conditions de vie outre-mer | 4 500 000 |
| 4 500 000 |
|
TOTAL | 4 500 000 | 4 500 000 | 4 500 000 | 4 500 000 |
SOLDE | 0 | 0 |
Objet
La grande majorité des exploitations d’or en Guyane est aujourd’hui illégale: on estime que l’orpaillage illégal représente une production de 10 à12 tonnes par an menée par 6 000 à 10 000 orpailleurs illégaux, tandis que la production annuelle déclarée oscille entre 1 et 2 tonnes.
La lutte contre l’orpaillage illégal en Guyane est semée d’embûches. D’abord parce qu’il existeune porosité entre exploitation légale et orpaillage illégal: tous les opérateurs légaux n’acceptent pas de marquer leurs engins.
Par ailleurs, l’installation d’exploitations légales entraîne l’installation de petits sites illégaux qui entendent tirer parti de la présence prouvée d’or dans le périmètre. Enfin, le recrutement des « garimpeiros » (orpailleurs clandestins) s’effectue pour l’essentiel parmi une population brésilienne pour laquelle l’orpaillage constitue un mode de vie.
Dans ce contexte, l’opération Harpie est essentielle pour lutter contre l’orpaillage illégal, en regroupant les forces de sécurité intérieure, les forces armées, les agents du Parc Amazonien de Guyane, les agents assermentés de l’Office Français de la Biodiversité (OFB) et les instances judiciaires locales.
Par cet amendement, il est proposé que le dotation mise à la disposition du préfet au titre de l’opération Harpie soit substantiellement renforcée, en ajoutant 4,5 millions d’euros au sein de l’action 06 du programme 123 :« Conditions de vie outre-mer ».