Projet de loi Projet de loi de finances pour 2025
Direction de la Séance
N°II-176
26 novembre 2024
(1ère lecture)
SECONDE PARTIE
MISSION OUTRE-MER
(n° 143 , 144 , 145, 150)
AMENDEMENT
C | |
---|---|
G | |
En attente de recevabilité financière |
présenté par
MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK
Article 42 (crédits de la mission)
(État B)
Consulter le texte de l'article ^
I. – Créer le programme :
Plan global pour le droit d’accès à l’eau des Outre-mer
II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :
(en euros)
Programmes | Autorisations d’engagement | Crédits de paiement | ||
| + | - | + | - |
Emploi outre-mer dont titre 2 |
| 50 000 000 |
| 50 000 000 |
Conditions de vie outre-mer |
|
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|
|
Plan global pour le droit d’accès à l’eau des Outre-mer | 50 000 000 |
| 50 000 000 |
|
TOTAL | 50 000 000 | 50 000 000 | 50 000 000 | 50 000 000 |
SOLDE | 0 | 0 |
Objet
Le droit d’accéder à l’eau potable est un droit reconnu dans de nombreux pays et par plusieurs organisations internationales dont la France est membre. Par exemple, la résolution de l’assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) du 28 juillet 2010 reconnaît « l’importance que revêt l’accès équitable à une eau potable salubre et propre et à des services d’assainissement, qui fait partie intégrante de la réalisation de tous les droits de l’homme ».
Or, selon le Conseil économique, social et environnemental(CESE), 31,7 % de la population mahoraise n’a pas accès à l’eaucourante dans son logement.
Entre 15 et 20 % des Guyanais sont privés d’eau potable alors quela Guyane dispose de la troisième réserve d’eau du monde.
Un habitant sur deux de la Réunion ne peut pas boire l’eau durobinet, car elle est impropre à la consommation.
Manque d’assainissement, défaillance voire absence de réseauxd’adduction ou encore eau contaminée; les problématiques sontlarges et diverses pour nos compatriotes ultramarins.
Ainsi, cet amendement vise à alerter sur la nécessité demettre en place un véritable « Plan d’urgence » pourrendre effectif le droit d’accès à l’eau dans les Outre-mer.
Il est proposé de créer un nouveau programme intitulé :« Plan global pour le droit d’accès à l’eau desOutre-mer », abondé, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, de 50 000 000 d’euros.
Pour les besoins de la recevabilité financière, le présent amendement prévoit de minorer les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, d’un montant de 50 000 000 d’euros pour l’action n° 01 : « Soutien aux entreprises » du programme n° 138 : « Emploi des outre-mer ».
Les auteurs de l’amendement invitent cependant le Gouvernement à lever le gage au titre de la préservation des crédits Outre-mer en cohérence avec le contre budget présenté par le groupe Rassemblement national.