Projet de loi Projet de loi de finances pour 2025

Direction de la Séance

N°I-1914 rect.

22 novembre 2024

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )


AMENDEMENT

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

présenté par

MM. DUPLOMB, Jean-Marc BOYER, Daniel LAURENT et KLINGER, Mme LASSARADE, MM. ALLIZARD et BELIN, Mme BELLUROT, MM. Jean-Baptiste BLANC, BLEUNVEN, BONHOMME, CHAUVET, CHEVALIER et COURTIAL, Mme Laure DARCOS, M. Stéphane DEMILLY, Mmes DI FOLCO et DUMONT, M. GREMILLET, Mmes GOSSELIN et JOSEPH, MM. KAROUTCHI, LEFÈVRE, LEMOYNE, LEVI, MANDELLI et MICHALLET, Mme MICOULEAU, M. POINTEREAU, Mme PUISSAT, MM. SAVIN, SIDO et SOL, Mmes SOLLOGOUB et VALENTE LE HIR et M. Jean Pierre VOGEL


ARTICLE 18

Consulter le texte de l'article ^

I. – Alinéa 12

Remplacer les mots : 

régi par les articles L. 631-24 et suivants du code rural et de la pêche maritime

par les mots :

dont les conditions sont fixées par décret 

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Afin de parfaire la déduction élevage adoptée en loi de finances pour 2024 et afin de renforcer cette mesure de soutien aux éleveurs qui subissent encore fortement les conséquences fiscales de la hausse de la valeur de leurs stocks d’animaux, l’article 18 propose l’introduction d’une provision comptable, déductible du résultat fiscal et de l’assiette sociale. Ce projet de texte nécessite une modification sur le fond afin d’assurer toute son efficience.

Ainsi, le texte proposé prévoit le plafonnement du montant de la provision lorsque l’exploitant agricole n’est pas à la clôture de l’exercice partie à un engagement pluriannuel sur la vente de produits agricoles, et ce, de manière dégressive (90% pour l’exercice clos au 1er janvier 2025, puis 80 % pour l’exercice clos au 1er janvier 2026 et 75 % pour les exercices clos à compter du 1er janvier 2027). Les conditions de cette contractualisation doivent être précisées impérativement par décret compte tenu de leur complexité et des caractéristiques des marchés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.