commission des affaires sociales |
Proposition de loi Société du bien-vieillir en France (1ère lecture) (n° 147 ) |
N° COM-2 rect. 16 janvier 2024 |
AMENDEMENTprésenté par |
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Mme ROMAGNY, MM. CANÉVET, HENNO, MIZZON et CAMBIER, Mmes HERZOG et Frédérique GERBAUD, MM. BAZIN, KERN et HINGRAY, Mmes ANTOINE et JACQUEMET et MM. LAMÉNIE, RIETMANN et PERRIN ARTICLE 4 |
Alinéa 2
Insérer les mots « , ainsi que la représentation des centres ALMA pour le département. » après les mots « au 4° de l’article L.1432-1 du code de la santé publique ».
Objet
Par son article 4, la nouvelle architecture envisagée dans les départements ampute l’action des centres Alma de leur mission première : l’accompagnement des témoins, proches aidants, professionnels ou victimes de maltraitance pour faire cesser les situations. Les victimes en pâtiraient et les collectivités locales perdraient un allié précieux qui a développé depuis plusieurs années une expertise sans commune mesure par la capitalisation des expériences de ses centres et des témoignages recueillis par la plateforme téléphonique gérée par la Fédération 3977. Pour illustrer, ce sont 80.000 sollicitations que le réseau 3977 a reçues en 2022.
Sans remettre en cause la légitimité de l’Etat à être informé de l’ensemble des situations de maltraitance, dans un objectif de qualité du traitement de ces mêmes situations, il parait légitime que le réseau des centres Alma puisse continuer à œuvrer pour répondre aux alertes sur des situations de maltraitance possibles et les accompagner vers les professionnels compétents. Il s’agit de contribuer à la prévention des maltraitances et à leur détection précoce par les professionnels et les proches aidants.
Ainsi, cet amendement vise à rendre obligatoire l’information des centres Alma en parallèle de l’information de l’ARS qui sera dorénavant le point d’entrée unique des dossiers de maltraitance dans les départements.