commission des lois |
Projet de loi Programmation 2018-2022 et réforme pour la justice (1ère lecture) (n° 463 ) |
N° COM-216 1 octobre 2018 |
AMENDEMENTprésenté par |
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MM. BUFFET et DÉTRAIGNE, rapporteurs ARTICLE 51 |
I. - Alinéas 1, 6 et 7
a) Après le mot :
études
insérer le mot :
opérationnelles
b) Remplacer l’année :
2026
par l’année :
2022
II. - Alinéas 4 et 5
Supprimer ces alinéas.
Objet
En premier lieu, cet amendement vise à limiter l’utilisation de procédures dérogatoires aux établissements construits ou programmés avant le 31 décembre 2022 : en effet, la garde des sceaux s’est engagée à ce que 15 000 places d’emprisonnement soient construites ou lancées avant le 31 décembre 2022. Il est donc inutile d’étendre à 2026 ces dispositifs.
Ensuite, cet amendement vise à exclure l’application de ces dispositions aux projets de construction d’établissements pénitentiaires en phases d’études préalables : seules les phases d’études au stade de la commande opérationnelle nécessitent le recours à ces procédures dérogatoires.
Enfin, cet amendement supprime le recours à la procédure d’expropriation d’extrême urgence, considérant que cette procédure s’appliquerait à des immeubles bâtis et alors même qu’il n’existe aucune certitude quant à la nécessité d’un tel dispositif. Les retards pris par l’administration pénitentiaire ne doivent pas se traduire par un abaissement des droits des riverains de ces futurs projets.