commission des lois |
Projet de loi Transparence de la vie publique - PJL (1ère lecture) (n° 689 ) |
N° COM-6 30 juin 2013 |
AMENDEMENTprésenté par |
|
||||
Mme Nathalie GOULET DIVISION ADDITIONNELLE APRÈS ARTICLE 5 |
Après les mots « assistance administrative internationale »
Ajouter :
et effectuer une déclaration de soupçon auprès de TRACFIN
(Le service traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins)
Objet
Lors de son audition le 3 avril 2012 ( devant la commission d’enquête sénatoriale sur l’évasion fiscale ,le directeur de TRACFIN ( rapport pages 319 à 337 tome 11) a déclaré :
« Le travail de TRACFIN consiste à jouer le rôle d’interface entre l’administration et les personnes qui l’alimentent, au titre de leurs obligations légales, d’un certain nombre d’informations que l’on appelle « déclarations de soupçon », à traiter ces informations pour examiner si elles permettent de déceler des actions illégales et, le cas échéant, à disséminer une information « enrichie » intellectuellement à un certain nombre de destinataires habilités.
Notre première mission est donc la collecte d’informations provenant exclusivement de personnes habilitées par la loi à les transmettre.
Soyons très clairs: la déclaration de soupçon n’est pas une déclaration d’opération illicite. Je travaille sur des opérations légales. Simplement, elles ont suscité chez les professionnels qui nous informent des interrogations. C’est la raison pour laquelle notre fichier est radicalement confidentiel et que personne, absolument personne, n’y a accès, ni les services de renseignement ni les services de police. »
Sur interrogation il a aussi regretté n’avoir aucun lien avec la Commission pour la transparence de la vie politique
Cet amendement vise à réparer cette situation anormale dans le contexte actuel en ajoutant cette compétence à la Haute Autorité