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Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-249

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme LASSARADE

au nom de la commission des affaires sociales


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

dont titre 2

 

 

 

 

Protection maladie

 

200 000 000

 

200 000 000

Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR)

 

 

 

 

TOTAL

 

200 000 000

 

200 000 000

SOLDE

-200 000 000

-200 000 000

 

Objet

Cet amendement vise à tirer les conséquences budgétaires d’un amendement visant à étendre le régime de l’autorisation préalable pour la prise en charge des frais relatifs aux prestations programmées non urgentes dont la liste est définie par l’article R. 251-3 du code de l’action sociale et des familles, en instaurant un principe d’accord préalable permanent. Actuellement, le régime d’accord préalable n’est appliqué qu’au cours des neuf premiers mois d’admission à l’AME.

La commission appelle également le Gouvernement à revoir la liste des actes fixée par l’article R. 251-3 du code de l’action sociale et des familles, correspondant aux prestations programmées ne présentant pas un caractère d’urgence. En effet, la liste de ces actes est aujourd’hui relativement limitée en France par rapport à d’autres pays européens.

Par exemple, en Allemagne, une autorisation préalable est nécessaire pour la rééducation physique, la psychothérapie, les soins à domicile, des dispositifs tels les chaises roulantes ou certains traitements dentaires.

Le rapport Evin-Stefanini recommande d’ailleurs d’examiner l’élargissement de cette liste d’actes, en faisant référence aux actes de masso-kinésithérapie, à l’appareillage auditif et optique, à la pose de prothèses dentaires, à l’hospitalisation à domicile ou aux soins médicaux et de réadaptation.

Toutes ces pistes représentent des sources d’économies potentielles qui doivent être explorées par le Gouvernement et mises en œuvre par décret.

En conséquence, une minoration de 200 millions d’euros est proposée, afin d’anticiper la révision du panier de soins « non urgents » que le Gouvernement doit opérer.