Direction de la séance |
Projet de loi Projet de loi de finances pour 2025 (1ère lecture) PREMIÈRE PARTIE (n° 143 , 144 ) |
N° I-2284 29 novembre 2024 |
SOUS-AMENDEMENTà l'amendement n° I-1318 rect. bis de Mme JACQUES présenté par |
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Le Gouvernement ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22 |
Amendement n° I-1318
I. - Alinéa 4
1° Remplacer les mots :
exonération est applicable à due concurrence
par les mots :
réfaction est applicable en fonction
2° Supprimer les mots :
durant l’année écoulée
II. - Alinéa 8
1° Après les mots :
du budget
Insérer les mots :
, de l’outre-mer
2° Remplacer les mots :
les modalités d'application de cette exonération
par les mots :
, pour chaque collectivité d’outre-mer relevant de l’article 73 de la Constitution, le taux de réfaction applicable, qui s’établit entre 20 % et 80 %
III. – Après l’alinéa 8
Insérer deux paragraphes ainsi rédigés :
.... - Le 2° du I et le II de l’article 63 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 sont abrogés.
.... - Le 2° du I et le II de l’article 14 de la loi n° 2021-1549 du 1er décembre 2021 de finances rectificative pour 2021 sont abrogés.
Objet
Le présent amendement a pour objet d’apporter des ajustements à l’amendement I-1318 rectifié de Mmes Jacques et Malet qui prévoit que la TGAP-déchet outre-mer est minorée en fonction des investissements réalisés en faveur du tri et du traitement des déchets :
- il permet que l’ensemble des investissements réalisés sur le territoire de chaque collectivité soit pris en compte pour abaisser la TGAP. En effet, à défaut, la TGAP augmenterait significativement et cette augmentation serait supportée par les communes et les entreprises, et non pas par les redevables qui ont l’obligation de répercuter la taxe en application du droit européen ;
- il encadre la délégation confiée au pouvoir réglementaire pour éviter toute incompétence négative et prévoit la co-signature de l’arrêté par le ministre chargé de l’outre-mer ;
- il abroge les baisses de réfaction de TGAP prévues outre-mer au 1er janvier 2025 et au 1er janvier 2026, qui deviennent contradictoires avec le dispositif proposé.