Direction de la séance |
Projet de loi Financement de la sécurité sociale pour 2024 (1ère lecture) (n° 77 , 84 , 80) |
N° 984 rect. ter 14 novembre 2023 |
AMENDEMENTprésenté par |
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MM. LEVI et LAUGIER, Mme Olivia RICHARD, MM. Pascal MARTIN et MENONVILLE, Mme MORIN-DESAILLY, MM. CUYPERS et MAUREY, Mmes SAINT-PÉ et ANTOINE et M. VERZELEN ARTICLE 28 |
Alinéa 2
Compléter cet alinéa par les mots :
ou pour les affections et catégories d'assurés sociaux dont la liste est fixée par décret
Objet
Deux exceptions sont toutefois prévues :
- Si les prescriptions sont réalisées par le médecin traitant du patient (car la connaissance du patient par le médecin traitant lui permet de pouvoir apprécier sa situation via une téléconsultation) ;
- ET si le patient justifie d’une impossibilité d’obtenir une consultation en présentiel pour le renouvellement de son arrêt de travail.
Le présent amendement vise à ajouter une 3e exception pour les salariés vulnérables en raison de leur état de santé, c’est-à-dire :
o Pour les salariés en situation de handicap (travailleurs handicapés) ;
o Pour les salariés souffrant d’une ALD ; affection de longue durée
o Pour les salariées dont l’état de grossesse est médicalement constaté.
L’idée est de considérer que la réalité de leur vulnérabilité (maladie ou grossesse) a déjà été prouvée en amont (car les procédures de reconnaissance de qualité de travailleur handicapé et d’affection de longue durée sont assez complexes) : donc ils doivent pouvoir bénéficier de procédures d’arrêts de travail facilitées par la voie de la téléconsultation, car ils sont souvent amenés à s’absenter de leur travail en raison de leur vulnérabilité.
Par ailleurs, en l’état actuel, ce texte creuse les inégalités pour les zones de déserts médicaux : le recours à la téléconsultation s’avère parfois être l’unique solution pour les salariés malades de pouvoir bénéficier d’un arrêt de travail.
Tel est l’objet du présent amendement.