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Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2024

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 127 , 128 , 132)

N° I-1376 rect.

24 novembre 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BOURGI, Mmes BLATRIX CONTAT et CARLOTTI et MM. JEANSANNETAS, PLA, ROIRON, TISSOT et Michaël WEBER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 27 BIS


Après l’article 27 bis

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 2333-67 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Au début du quatrième alinéa, le taux : « 1 % » est remplacé par le taux : « 1,2 % ».

2° Le cinquième alinéa est ainsi modifié :

a) Au début de la première phrase, le taux : « 1,75 % » est remplacé par le taux : « 1,95 % » ;

b) À la deuxième phrase, le taux : « 1 % » est remplacé par le taux : « 1,2 % ».

Objet

Dans sa rédaction actuelle, l’article L2333-67 du code général des collectivités territoriales prévoit 4 taux de versement mobilité différents pour les autorités organisatrice de mobilité (AOM) non franciliennes, qui varient selon la strate de population : 

- 0,55 % maximum lorsque la population est comprise entre 10 000 et 100 000 habitants ; - 0,85 % maximum lorsque la population est comprise entre 50 000 et 100 000 habitants et que l’AOM a décidé de réaliser une infrastructure de transport collectif en site propre ;  - 1 % maximum lorsque la population est supérieure à 100 000 habitants ; - 1,75 % maximum lorsque la population est supérieure à 100 000 habitants et que l’AOM a décidé de réaliser une infrastructure de transport collectif en mode routier ou guidé.

A ces taux s’ajoutent deux majorations possibles : l’une de 0,05% applicable à l’ensemble des AOM, l’autre de 0,2% applicable aux AOM dont au moins l’une des communes est classée « commune touristique ».

Le présent amendement entend revaloriser de 0,2% le plafond des deux taux applicables aux AOM dont la population est supérieure à 100 000 habitants.

Cette mesure de revalorisation est particulièrement demandée par les villes de plus de 100 000 habitants au regard des investissements massifs qu’elles sont amenées à réaliser pour densifier leurs réseaux de transports en commun.

Par ailleurs, cette mesure au bénéfice des AOM non franciliennes constituerait une véritable mesure d'équité. Alors que l'État et Île-de-France Mobilités (IDFM) ont récemment signé un protocole de financement des transports en commun franciliens, prévoyant notamment une revalorisation du taux du versement mobilité applicable à l’Ile-de-France, il est souhaitable qu’un relèvement du plafond puisse concerner l’ensemble des réseaux de transports urbains, sur l’entièreté du territoire national.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.