Direction de la séance |
Projet de loi Financement de la sécurité sociale pour 2023 (1ère lecture) (n° 96 , 99 , 98) |
N° 500 rect. bis 7 novembre 2022 |
AMENDEMENTprésenté par |
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Mmes DESEYNE, LASSARADE et GRUNY, M. SAUTAREL, Mme PUISSAT, MM. PANUNZI, CADEC, BRISSON, BURGOA, BELIN et KAROUTCHI, Mme GOSSELIN, M. ALLIZARD, Mmes DELMONT-KOROPOULIS et BELRHITI, MM. BOUCHET et SIDO, Mmes DUMONT et JOSEPH, MM. GENET, CHARON, SOMON et PIEDNOIR, Mmes MICOULEAU et DUMAS, M. LAMÉNIE, Mme RAIMOND-PAVERO et MM. GREMILLET et KLINGER ARTICLE 17 |
Alinéa 5, première phrase
Après les mots :
et addictions
insérer les mots :
et une identification d’une prise en charge de la douleur et des séquelles
Objet
La douleur s’installe parfois durablement, malheureusement bien au-delà de la fin des traitements contre le cancer. Ainsi, au terme de la dernière étude menée par la Ligue contre le cancer auprès de 7709 personnes, 78% des interrogés déclarent toujours vivre avec des conséquences du cancer ou de ses traitements, et pour 30% d’entre eux avec des douleurs chroniques parfois même plus de 16 ans après la fin des traitements.
Or, il est important de rappeler que la loi prévoit à la fois que « toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. [Et que] Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée » ; et que « les professionnels de santé [doivent mettre] en œuvre tous les moyens à leur disposition pour assurer à chacun une vie digne jusqu'à la mort ».
Par conséquent, cet amendement vise à permettre une meilleure identification et donc une meilleure prise en charge de la douleur et des séquelles pour les personnes atteintes ou ayant été atteintes de cancer.